AveMaria44
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MGR SCHNEIDER

1 Nie la primauté de Pierre :
Ch. 1. L’institution de la primauté apostolique dans le bienheureux Pierre

Nous enseignons donc et nous déclarons, suivant les témoignages de l’Évangile, que la primauté de juridiction sur toute l’Église de Dieu a été promise et donnée immédiatement et directement au bienheureux Apôtre Pierre par le Christ notre Seigneur. C’est, en effet, au seul Simon, auquel il avait déjà été dit : « Tu t’appelleras Céphas », après que celui-ci l’avait confessé en ces termes : « Vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant », que le Seigneur adressa ces paroles solennelles : « Bienheureux es-tu, Simon, fils de Jona, car ce n’est ni la chair ni le sang qui te l’ont révélé, mais mon Père qui est dans les cieux ; et moi, je te dis que tu es Pierre et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle. Je te donnerai les clefs du royaume des Cieux. Et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans le ciel ». Et c’est au seul Simon Pierre que Jésus, après sa résurrection, conféra la juridiction de souverain pasteur et de chef suprême sur tout son troupeau en disant : « Pais mes agneaux, pais mes brebis ».
Cette doctrine si claire des saintes Écritures se voit opposer ouvertement l’opinion fausse de ceux qui, pervertissant la forme de gouvernement instituée par le Christ notre Seigneur, nient que Pierre seul se voit vu doté par le Christ d’une primauté de juridiction véritable et proprement dite, de préférence aux autres Apôtres, pris soit isolément soit tous ensemble, ou de ceux qui affirment que cette primauté n’a pas été conférée directement et immédiatement au bienheureux Pierre, mais à l’Église et, par celle-ci, à Pierre comme à son ministre.

Si quelqu’un donc dit que le bienheureux Apôtre Pierre n’a pas été établi par le Christ notre Seigneur chef de tous les Apôtres et tête visible de toute l’Église militante ; ou que ce même Apôtre n’a reçu directement et immédiatement du Christ notre Seigneur qu’une primauté d’honneur et non une primauté de juridiction véritable et proprement dite, qu’il soit anathème.

Il nie la primauté, en pratique, par la publication de son catéchisme.....et en théorie le qualifie de "frère aîné"....

2 Nie l'infaillibilité pontificale :
Les Pères du IVe concile de Constantinople, suivant les traces de leurs ancêtres, émirent cette solennelle profession de foi : « La condition première du salut est de garder la règle de la foi orthodoxe… On ne peut, en effet, négliger la parole de notre Seigneur Jésus-Christ qui dit : “Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église”. Cette affirmation se vérifie dans les faits, car la religion catholique a toujours été gardée sans tache dans le Siège apostolique. Désireux de ne nous séparer en rien de sa foi et de sa doctrine… nous espérons mériter de demeurer unis en cette communion que prêche le Siège apostolique, en qui réside, entière et vraie, la solidité de la religion chrétienne. ….

Enfin, le concile de Florence a défini : « Le Pontife romain est le vrai vicaire du Christ, la tête de toute l’Église, le père et le docteur de tous les chrétiens ; à lui, dans la personne du bienheureux Pierre, a été confié par notre Seigneur Jésus-Christ plein pouvoir de paître, de régir et de gouverner toute l’Église ».
Pour s’acquitter de leur charge pastorale, nos prédécesseurs ont travaillé infatigablement à la propagation de la doctrine salutaire du Christ parmi tous les peuples de la terre, et ils ont veillé avec un soin égal à sa conservation authentique et pure, là où elle avait été reçue. C’est pourquoi les évêques du monde entier, tantôt individuellement, tantôt réunis en synodes, en suivant la longue coutume des églises et les formes de la règle antique, ont communiqué au Siège apostolique les dangers particuliers qui surgissaient en matière de foi, pour que les dommages causés à la foi fussent réparés là où elle ne saurait subir de défaillance. Les Pontifes romains, selon que l’exigeaient les conditions des temps et des choses, tantôt convoquèrent des conciles œcuméniques ou sondèrent l’opinion de l’Église répandue sur la terre, tantôt par des synodes particuliers, tantôt grâce à des moyens que leur fournissait la Providence, ont défini qu’on devait tenir ce qu’ils reconnaissaient, avec l’aide de Dieu, comme conforme aux saintes Lettres et aux traditions apostoliques.

Car le Saint Esprit n’a pas été promis aux successeurs de Pierre pour qu’ils fassent connaître, sous sa révélation, une nouvelle doctrine, mais pour qu’avec son assistance ils gardent saintement et exposent fidèlement la révélation transmise par les Apôtres, c’est-à-dire le dépôt de la foi.
Leur doctrine apostolique a été reçue par tous les Pères vénérés, révérée et suivie par les saints docteurs orthodoxes. Ils savaient parfaitement que ce siège de Pierre demeurait pur de toute erreur, aux termes de la promesse divine de notre Seigneur et Sauveur au chef de ses disciples : « J’ai prié pour toi, pour que ta foi ne défaille pas ; et quand tu seras revenu, affermis tes frères ».

Ce charisme de vérité et de foi à jamais indéfectible a été accordé par Dieu à Pierre et à ses successeurs en cette chaire, afin qu’ils remplissent leur haute charge pour le salut de tous, afin que le troupeau universel du Christ, écarté des nourritures empoisonnées de l’erreur, soit nourri de l’aliment de la doctrine céleste, afin que, toute occasion de schisme étant supprimée, l’Église soit conservée tout entière dans l’unité et qu’établie sur son fondement elle tienne ferme contre les portes de l’enfer.

3 N'a aucune juridiction en tant qu'évêque auxiliaire,

4 Déplore, tardivement, ce qui se passe dans son diocèse


Kazakhstan: Mgr Schneider déplore «un supermarché des religions»
Connu comme opposant au pape François, le prélat conservateur Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de l’archidiocèse de la Très-Sainte-Vierge-Marie d’Astana (Nour-Soultan), au Kazakhstan, a mis en garde le pontife sur le risque que les sommets interreligieux auxquels il participe ne deviennent «un supermarché des religions».

Interrogé en marge de la rencontre du pape François et des responsables catholiques du Kazakhstan le 15 septembre 2022, Mgr Athanasius Schneider, qui à de nombreuses reprises a fait étalage de ses nombreux désaccords avec le pontife, a affirmé qu’il est de son devoir d’exprimer «fraternellement» son point de vue.

C’est à un groupe de journalistes que l’évêque auxiliaire de la capitale kazakhe a confié son ressenti concernant la venue du pape au Kazakhstan. Il a d’abord reconnu que cette visite revêtait une grande importance pour la petite minorité catholique, «un petit troupeau» présent sur ce territoire où vivent majoritairement des musulmans et des orthodoxes.
Le pape, «une figure sacrée»

Celui qui est originaire d’une famille allemande déportée après la seconde guerre mondiale a aussi expliqué que le pape était ici considéré comme «une figure sacrée», que son message d’amour et de respect mutuel était important pour nourrir le peuple kazakh.

Mais c’est à propos du sommet interreligieux qui a réuni plus de 80 chefs religieux des quatre coins du globe que Mgr Schneider s’est montré très sceptique. «Le Congrès cherche avec justesse à promouvoir le respect mutuel et la compréhension dans le monde aujourd’hui. Mais il y a aussi un danger, parce que cela pourrait donner l’impression d’un supermarché des religions», a-t-il mis en garde.

La «seule religion», la religion catholique
Assurant que la seule religion était l’Église catholique, il a souligné qu’il n’y avait pas d’autre rédemption possible en dehors de Jésus Christ. «Dans ce meeting, l’Église catholique apparaît visuellement, de l’extérieur, comme l’une des religions. Ceci est, de mon point de vue, un aspect négatif et dangereux», a déploré le prélat qui considère que la mission de l’Église est d’annoncer la nature unique et absolue de Jésus Christ à toutes les nations.

Mgr Schneider a par ailleurs pointé du doigt le risque de récupération de ce genre de sommet. «Cela peut être utilisé par les élites politiques», a-t-il alerté.

Désaccords récurrents avec le pape François
Interrogé par les journalistes sur ses désaccords récurrents avec le pape François, l’évêque a considéré que cela ne posait pas de problème particulier. «En tant qu’évêques, nous sommes frères. Il est le frère aîné, le chef de l’Église, mais quand, en conscience, je vois que quelque chose n’est pas correct, ou est ambigu, je me dois de lui dire avec respect, fraternellement», a-t-il avancé.

L’expression de ses désaccords avec le pape est pour lui «un vrai amour fraternel». Être évêque n’équivaut pas à «se comporter comme un employé avec son patron». Au contraire, «dire quand on considère qu’il y a un danger pour l’Église, c’est proposer une vraie aide au pape», a-t-il soutenu.

Né en 1961 à Tokmok, dans l’alors République socialiste soviétique du Kirghizistan, Mgr Schneider a, à de nombreuses reprises, exprimé publiquement ses désaccords avec le pape François. Défenseur des cardinaux Burke, Brandmüller, Caffarra et Meisner qui avaient exprimé leurs dubia en 2016 après la publication de l’exhortation apostolique Amoris Laetitia, Mgr Schneider a aussi vivement critiqué le Document d’Abou Dhabi sur la fraternité humaine, pour la paix dans le monde et la coexistence commune signé en 2019 par le pape François et l’Égyptien Ahmed al-Tayeb, grand imam de la mosquée al-Azhar, au Caire. (cath.ch/imedia/cd/be)
Le frère aîné qui n'enseigne pas la saine doctrine, ne conserve pas intact le dépôt et ne confirme pas ses frères catholiques.
Etienne bis
Mgr Schneider paraît un homme infiniment plus sincère, plus réfléchi et plus digne de confiance que l'autre : Georges Narcisse Imbroglio.
Ce dernier (G. Narcisse I.) se comporte exactement comme un usurpateur et un saboteur dans la fonction qu'il prétend occuper.
La seule "couverture" dont il dispose c'est un vote (non vérifié, invérifiable depuis la destruction des bulletins) par une majorité …More
Mgr Schneider paraît un homme infiniment plus sincère, plus réfléchi et plus digne de confiance que l'autre : Georges Narcisse Imbroglio.
Ce dernier (G. Narcisse I.) se comporte exactement comme un usurpateur et un saboteur dans la fonction qu'il prétend occuper.
La seule "couverture" dont il dispose c'est un vote (non vérifié, invérifiable depuis la destruction des bulletins) par une majorité composée de fainéants manipulables et manipulés : nos cardinaux.
Pour qu'ils bénéficient de l'action du St-Esprit, encore faudrait-il qu'ils se laissent conduire par Lui
AveMaria44
Oui, mais le sincérisme ne suffit pas........
Etienne bis
C'est néanmoins le minimum minimorum.
AveMaria44
Certes. Tout catholique désire un pape intègre prêchant infailliblement la doctrine du salut, mais Schneider prend François pour le Saint Père, son frère aîné, qui a d'autres frères aînés, voire préférés.
Etienne bis
1. Il n'est qu'évêque coadjuteur d'Astana.
2. Il n'a été écrit nulle part qu'il avait toujours raison sur tout. (Lui et moi, nous avons ça en commun.)
Arthur De la Baure
Mais il fait des émules chez ceux qui souhaitent s'affranchir de la soumission nécessaire au Pape tout en feignant de reconnaître ses prérogatives pour suivre finalement leur propre conception de la religion. Une sorte de neo-marane. Tous avec le pape sur le papier, tous contre le pape dans l' obscurité des esprits et des cœurs. Ils ont maintenant leur évêque et leur catéchisme !
AveMaria44
En fait, il subvertit totalement l'ecclésiologie, c'est un libéral moderniste sous apparence tradie. Sa formation y est sans doute pour beaucoup, même s'il paraît sincère.